Le Vietnam au 22 avril ne déclare pas plus de 270 cas d’infection sur une population de 95 millions de personnes et aucun décès. Vous avez bien lu aucun décès. Depuis des jours, aucun cas d’infection détecté.
Se masquer ou pas, voilà la question
En ces temps de pandémie, faut-il porter un masque pour protéger les autres et se protéger soi-même? Dans le langage politique neutre qu’on essai d’inventer pendant la pandémie, certains appellent l’objet en question un ?couvre-visage?… oui, oui.
?Une poussée d’éclosion
Une expression parmi tant d’autres entendue au dépanneur d’une cliente qui parlait de la pandémie avec la caissière derrière son panneau vitré. ?Il faut faire attention à la poussée d’éclosion de l’automne prochain.?
Le retour à l’école?
Chronique 11 du temps incertain Il y a un truc qu’on est s?r quand on est ministre, c’est qu’on ne retournera pas à l’école, tandis qu’en prison, faut voir. -Coluche Il faut retourner à l’école. Au moins un peu avant la rentrée de septembre. Tout cela est encore bien flou. J’ai hate d’entendre notre ministre de l’éducation là-dessus lui qui a l’habitude de tourner les coins carrés quand il parle des conditions de travail des enseignants et de la nécessité d’adapter l’école moderne à l’architecture ouverte sur un peu n’importe more »
La distanciation sociale perpétuelle?
La distanciation sociale porte à réfléchir. Sera-t-elle perpétuelle?
La télé qui s’adapte
Il semble que ce soit surtout sur les médias sociaux que les humoristes et les vedettes locales tentent d’alléger l’atmosphère en tournant en ridicule le confinement forcé de la plupart d’entre nous.
Quand tout redeviendra à la normale
La production de la richesse a pris un bon coup de vieux lors de cette pandémie. Désormais le travail semble avoir pris une nouvelle signification. Il ne servira plus à enrichir ceux qui le sont déjà mais plus t?t devra servir à mieux répartir les fonds collectifs. Quand le mot ?solidarité? se retrouve dans les pubs des marchands, il me semble qu’il y a quelque chose qui vient de changer dans l’esprit des vendeurs de soupe. Les petites jobs sont devenues des jobs indispensables. J’espère qu’on ne reviendra plus jamais à la normale.
?L’état providence
Les gouvernements comme le peuple découvrent la nécessité des petits emplois dans les services publics et se permettent même d’ajuster leur salaire à l’effort donné en pleine pandémie. Les augmentations salariales fusent de ce c?té-là. Ils découvrent en même temps que parquer un nombre indécent de personnes agées affaiblies dans les CLSLD exige du personnel pour s’en occuper.
?Des promesses, des promesses
Désormais, quand la pandémie sera mieux contr?lée, on nous promet à tous et à toutes de mieux faire les choses. On prendra davantage soin des plus vulnérables, on payera mieux les soignants du bas de l’échelle, pas seulement les médecins qui, faut le dire, on tout de même l’intelligence médicale pour bien conseiller tous les présidents et premiers ministres de ce monde. Ces mêmes médecins qui ont alarmé très t?t leur pays respectif des dangers de nouvelles pandémies.
La totale : on efface toute pis on recommence
Vont-ils s’en sortir si leurs idoles de toujours restent confinés, loin des arénas, des stades, des ronds de course, des terrains de football, de baseball, des temples du basketball, des clubs de tennis et autres surfaces abandonnées en train de renégocier leur contrat à long terme et leurs primes de coronavirus tout en refilant un petit chèque à une société caritative?